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Le Biologiste Bruce Lipton nous dit que « plus un organisme possède des protéines récepteurs-effecteurs, plus il se situe haut dans l’échelle de l’Evolution. Et il nous dit aussi que « les charges de la Cellule positive à l’extérieur et négative à l’intérieur, font d’elle une pile qui se recharge automatiquement et dont l’énergie sert au processus biologique ». Il poursuit : « Durant les trois premiers milliards d’années d’évolution, les cellules individuelles étaient les seuls organismes de la planète. Cette situation n’a changé que lorsque les cellules ont trouvé une autre manière d’augmenter leur conscience ». Pour devenir plus intelligent, elles se sont peu à peu groupées avec d’autres cellules pour former des communautés multicellulaires avec qui partager leur conscience. Or, c’est au moment où elles se sont regroupées en organismes multicellulaires que les cellules ont commencé à se spécialiser (grâce à la nécessité du partage des tâches). Par exemple, dans les cellules individuelles, la mitochondrie est responsable de la respiration. Dans un organisme multicellulaire, la respiration est assurée par les milliards de cellules spécialisées qui constitue les poumons » ;
BAKHONNE propose au Peuple Manjak de suivre le modèle des cellules : se regrouper et partager les tâches, pour évoluer vers une conscience plus grande de chacun et de tous. La Communauté Manjak de Guinée aurait ainsi comme spécialité de « prolonger la vie historique du Peuple Manjak », celle du Sénégal et de la Gambie de « renforcer la santé culturelle du Peuple Manjak », et celle de la Diaspora Manjak d’Occident de « surveiller l’évolution générale de l’Humanité ». Ce souhait qui était porté par BAKHONNE, a été validé au 1° Colloque International Manjak qui s’était tenu à l’Université Assane Seck, sous le haut parrainage du Recteur Courfia Kéba Diawara et le haut patronage du Pr Iba Dar Thiam, Coordonnateur de l’Histoire Générale du Sénégal » qui, au sortir dudit Colloque, a accepter d’assurer le parrainage d’accompagnement structurel et scientifique de BAKHONNE dans son Processus de suivi de sa propre histoire en particulier, et de l’Histoire générale de l’Humanité. Concernant l’évolution générale de l’Humanité, Edward O Wilson nous dit qu’« On doit aider les étudiants formés pour le marché du travail à comprendre qu’au XXI° siècle le monde ne sera pas dirigé par ceux qui possèdent uniquement l’Humanité de demain.e nt l’information. Grâce aux sciences et à la technologie, l’accès au savoir factuel de toute nature croît de façon exponentielle en même temps que son coût diminue. Il est appelé à devenir global et à se démocratiser. Bientôt il sera partout disponible sur les écrans de télévision et d’ordinateur. Que faudra-t-il alors ? La réponse est claire : de la synthèse. Nous sommes noyés sous l’information, mais nous manquons cruellement de sagesse. Voilà pourquoi le monde sera dirigé par des « synthétiseurs », par les hommes capables de saisir la bonne information au bon moment, d’en faire la critique et de prendre avec sagesse des décisions importantes . » Cette information doit obliger, selon la vision de BAKHONNE, a préparer aussi les nôtres, si nous voulons être de la mouvance générale.
C’est cette nécessité, pression ou urgence historique qui a été à l’origine du choix du thème du 1° Colloque International qui a eu lieu en Octobre dernier à l’Université Assane Seck de Ziguinchor sur le Thème : « La réconciliation du Peuple Manjak avec lui-même, le rôle de ses intellectuels dans l’actualisation d eson histoire et sa présence dans le Monde ; ainsi que de la proposition du Pacte de Suivi Historique, signé par les quatre Délégations des Communauté Manjaks de la Guinée Bissau, de la Gambie, du Sénégal et de la Diaspora, et qui les engage à mettre en place un Système académique qui permettra aux Manjaks de suivre l’enseignement d’Edward O Wilson et l’exemple des cellules.