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BLAISE DIAGNE

Blaise DIAGNE est un homme politique français, né le 13 octobre 1872 à Gorée (Quatre communes) au Sénégal et mort le 11 mai 1934 à Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques) en France. Il est le premier député africain élu à la Chambre des députés française. En effet, jusqu’à cette date, les précédents députés noirs au parlement de la France étaient originaires des colonies françaises des Amériques. Il est également le premier Africain sous-secrétaire d’État aux Colonies. Baignant dans une culture politique assimilationniste, il doit sa renommée à sa volonté de faire participer pleinement les Africains à la politique française aussi bien durant la mise en place des structures coloniales qu’une fois ces dernières installées. Il a également joué un rôle important en faveur des droits des Africains engagés dans les troupes coloniales.
« En 1919, eut lieu le Premier Congrès panafricain, à Paris réunissant des Noirs Africains issus des Etats-Unis, d’Europe, des Colonies d’Afrique et des Antilles. Le Sénégalais Blaise DIAGNE y joua un rôle essentiel ». Théophile Obenga, La Renaissance Africaine de Cheikh Anta Diop à Thabo Mbeky, p 11, Editions IECA, 2000.

 

Roi El-Hadj Oumar Bissinty Ndiaye

« Le Roi El-Hadj Oumar Bissinty Ndiaye. Il est le fondateur de l’Islam en Terre Manjak en 1925. Plounde, son Royaume de l’époque, est aujourd’hui la Capitale islamique du Pays Manjak ».

 

 

 

 

 

 

 

FRANCOIS KANKOILA

Dans son livre intitulé Guinée Bissau, Une nouvelle image s’impose, p 18, José Catengul Mendes écrit : « La lutte armée contre le colonialisme portugais fut…déclenchée en Guinée dite portugaise le 17 juillet 1961 par le Mouvement de Libération de Guinée-Bissau (MLG), dont procède le Front de Lutte pour l’Indépendance Nationale de Guinée (FLING), qui sera reconnu à Addis-Abeba par l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) (…). Une dotation de 15 millions de francs CFA et un lot d’équipement militaires furent octroyés à cette formation politique.
Ces armes et ce financement furent confisqués, selon François Kankoila MENDY, par le Gouvernement du Président Léopold Sédar SENGHOR du Sénégal qui….était viscéralement opposé à la lutte armée.
Le MLG ne s’était engagé à lutter que dans le cadre de la Guinée. Mais il ne voyait aucun inconvénient, quant à la prétention du PAI (Parti Africain pour l’Indépendance) de mener son combat dans le cadre de la Guinée et des Iles du Cap-Vert, comme l’atteste le communiqué paraphé le 7 août 1961 à Ziguinchor, République du Sénégal, par les Secrétaires Généraux des deux mouvements de libération : Amilcar CABRAL pour le PAIGC et François Kankoila MENDY pour le MLG (Rappelons que c’est le 23 janvier 1963 que le Parti d’Amilcar CABRAL a déclenché les hostilités contre le régime colonial portugais).
La question, que l’on pourrait éventuellement se poser, serait de savoir pourquoi le MLG-FLING, après avoir été le premier mouvement politique à avoir déclenché la lutte armée, n’a pas pu aller jusqu’au bout, laissant ce privilège historique au seul PAIGC ?
Pour mener à bien la lutte armée, il était indispensable, à ces deux mouvements nationalistes, d’avoir une base de repli. La Base du FLING se trouvait au Sénégal et celle du PAIGC en Guinée Conakry.
Le Président Senghor, dont la méthode majeure en politique était le dialogue, fut disponible pour donner toute sa contribution pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et des Iles du Cap-Vert, mais ne voulait pas entendre parler de lutte armée.
C’est pourquoi, il n’avait jamais cessé de conseiller les nationalistes qui allaient le voir, de lutter pour l’indépendance de leur pays avec les armes du dialogue, tout en se préparant progressivement à la relève pour la gestion après le départ des Portugais.
Pour le président Senghor, l’indépendance, que Salazar la voulût ou pas, que les Portugais colonialistes la voulussent ou pas, était irréversible et qu’il s’agissait tout simplement, par la voie du dialogue, de se saisir des rapports positifs de la colonisation pour les retourner contre l’Européen colonialiste.
Le président de la République de Guinée Conakry, Séckou Touré, contrairement à son homologue du Sénégal, était favorable à la lutte armée. C’est ainsi qu’une assemblée générale a été organisée à la Bourse de Travail de Conakry, pour savoir à qui, entre les deux mouvements de libération, devait revenir le droit exclusif de conduire la lutte armée à partir du territoire de cette même République de Guinée Conakry.
Une majorité écrasante des nationalistes de Guinée dite portugaise présents se dégage en faveur du FLING. Mais comme il y avait beaucoup plus de similitudes idéologiques entre le PAIGC et le PDG (Parti Démocratique de Guinée) de Seckou Touré, la logique purement idéologique a fini, miraculeusement, par s’imposer sur la logique du nombre, de la démocratie.
« L’histoire doit retenir, dira Seckou Touré, quelques années avant sa mort survenue en 1984 et rendant ainsi hommage à la vérité historique des faits, qu’au cours d’un Congrès de tous les natifs de la Guinée dite portugaise à la Bourse de Travail de Conakry en 1963, le PAIGC avait été mis en minorité par la majorité des congressistes.
Le deuxième parti, appelé FLING, avait obtenu l’écrasante majorité des voix. Mais, nous avons soutenu le PAIGC d’Amilcar Cabral parce que sa ligne politique était plus juste historiquement et ses positions idéologiques plus correctes. Nous l’avions fait parce que nous avions estimé que, même minoritaire, c’est le PAIGC qui paraissait représenter la ligne politique juste ». Et Seckou Touré d’expliquer que sans cette prise de position de sa part, le PAIGC aurait pu souffrir un éventuel éclatement.
La prise de position de Seckou Touré en faveur du PAIGC, conjugué, paradoxalement, à celle de Senghor, contribuera d’une manière décisive à l’affaiblissement du FLING. D’ailleurs, l’OUA, sous le mandat du Guinéen Diallo Telly, Secrétaire Général de cette organisation retirera au FLING sa reconnaissance, sous prétexte que c’est un mouvement qui ne menait plus la lutte armée.
Le FLING sera donc interdit de toutes activités sur l’ensemble du territoire de la République de Guinée-Conakry. Pire, il fut, manu militari, purement et simplement expulsé de ce pays. Ainsi, se verra-t-il, dans l’obligation de quitter prématurément le marquis en 1966. Son Fondateur, François Kankoila Mendy, Professeur, né le 03 janvier 1931 à Dakar, de Naly Mendy et d’Elisa Niang, domicilié, rue 22 x 31 Médina, se verra signifié l’ordre d’expulsion du territoire sénégalais par le Ministre de l’Intérieur Sénégalais de l’époque, Monsieur Jean Colin.

 

IBRAHIMA MENDY
Ibrahima MENDY de Samine Tenda, Casamance, premier Député Manjkak illettré au Sénégal.

 

 

 

 

 

 

 

ALAIN GOMIS

Né d’un père sénégalais et d’une mère française, Alain GOMIS étudie l’histoire de l’art et obtient une maîtrise d’études cinématographiques à la Sorbonne. Il a ensuite animé des ateliers vidéo pour la ville de Nanterre où il a réalisé des reportages, notamment sur la jeunesse issue de l’immigration1.
En 2001, il tourne L’Afrance, qui obtient l’année suivante le Prix du public lors du 12e Festival du cinéma africain de Milan.
En 2007, le festival international du film Entrevues à Belfort lui décerne le Prix du public pour son long-métrage Andalucía.
Il a été invité en 2012 au Festival international du film de Seattle dans le programme Emerging Masters en compagnie d’Andrea Arnold2.
En 2013, il est primé au festival du film panafricain (Fespaco) pour son film Aujourd’hui.
En 2017, il est récompensé d’un Ours d’argent lors du festival de Berlin pour le film Félicité, qui retrace le parcours difficile d’une chanteuse de bar de Kinshasa pour trouver l’argent nécessaire à l’opération de son fils, victime d’un accident. En mars de la même année, il reçoit l’Etalon d’or lors de la 25e édition du festival panafricain de Ouagadougou des mains du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et du président ivoirien Alassane Ouattara.

JOSEPH FRANCOIS THIECOUTA GOMIS

Joseph François Thiécouta GOMIS, né le 15 février 1907 à Gorée et mort en 1984, est un homme politique et un dirigeant sportif sénégalais. Sorti de l’école William Ponty en 1927 et diplômé de l’École nationale de la France d’outre-mer en 1958, cet enseignant de formation est député de l’assemblée fédérale du Mali de 1959 à 1961 puis député du Sénégal jusqu’en 1968. Il est élu maire de Dakar au lendemain de l’indépendance, lors des élections municipales de 1961 ; il occupe ce poste jusqu’en 1964. L’homme a été aussi très actif dans le monde du football où il a été notamment président de la Ligue d’Afrique-Occidentale française de football de 1946 à 1960 et de la Fédération sénégalaise de football de 1961 à 1964. Il est Commandeur de l’Ordre national du Lion du Sénégal en 1962. Une rue à Dakar porte son nom.

Mgr Gabriel MENDY
Plusieurs milliers de fidèles catholiques se sont rassemblés le samedi 2 février 2018 à l’Independence Stadium de Bakau, en Gambie, pour assister à la première consécration épiscopale d’un évêque originaire du pays, nommé le 30 novembre 2017 par le pape François.
Mgr Gabriel MENDY, un religieux spiritain, succède comme évêque de Banjul – la capitale du pays – à Mgr Robert Patrick ELLISON : il est le premier évêque gambien à être nommé à ce poste depuis l’érection du diocèse il y a plus de soixante ans.
Enclave du Sénégal, la Gambie est le plus petit pays d’Afrique continentale. Ancienne colonie britannique, le pays est musulman à 90%. Il compte moins de 2 millions d’habitants dont 2,4% de catholiques. Le diocèse de Banjul fait partie de la conférence épiscopale de Gambie et de Sierra Leone. En 2015, le président a annoncé officiellement que son pays devenait une république islamique.
Lors de la cérémonie, à laquelle un membre du gouvernement a assisté, le représentant de la nonciature a lu le traditionnel mandement pontifical signé par le Saint-Père confiant au nouvel évêque la juridiction sur son diocèse. Le nouvel évêque a demandé la prière des fidèles afin que « le Seigneur le rende capable d’enseigner le peuple qui lui a été confié.»