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2019 A ZIGUINCHOR

PREMIER COLLOQUE INTERNATIONAL MANJAK, DU 18 AU 19 OCTOBRE 2019, A L’UNIVERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR SUR LE THEME :
« La réconciliation du Peuple Manjak avec lui-même, le rôle de ses intellectuels dans l’actualisation de son histoire et sa présence dans le Monde »

 

Point de presse de Seckou Ndiaye, Président de Bakhonne

Entrée des femmes dans l’amphi
Entrée des femmes dans l’amphi

MANJAK, LIBATION DU DOYEN BOSCO
MANJAK, LIBATION DU DOYEN BOSCO
AMPHI DU COLLOQUE
AMPHI DU COLLOQUE

TEMPS FORTS DE LA LEÇON INAUGURALE DE SECKOU NDIAYE, PRESIDENT DE BAKHONNE

« L'Histoire, disait le Professeur Kapet, c'est la Science des traces, les traces des évènements, des hommes et des Faits. Pour accéder à ces traces, il faut ouvrir le cœur à l'Amour, l'esprit à la Science et la conscience à l'Histoire ». Kapet disait aussi que « Chaque situation a six Dimensions, six Catégories d'acteurs et six Phases de réalisation. Quelles sont ces six dimensions ? C’est la Dimension des inspirateurs, la Dimensions des concepteurs, la Dimensions des Fondateurs, la Dimension des Organisateurs, la Dimension des Gestionnaires et la Dimension des Développeurs. Quels sont les six catégories d’acteurs ? C’est la Catégorie des inities, la Catégorie des Ainés, la Catégorie des Educateurs, la Catégories des Pionniers, la Catégorie des Missionnaires et la Catégorie des Prophètes. Et quelles sont les six phases de réalisation ? C’est la Phase d'informations, la Phase de sensibilisation, la Phase de Mobilisation, la phase de recrutement ; la Phase de formation et la Phase de Promotion. En 2013, nous avons lancé la phase d'information à l’Esplanade de la Mairie des Parcelles Assainies, la Commune la plus cosmopolite au Sénégal, sous le haut parrainage du Maire Moussa Sy et le haut patronage du Professeur Kapet de Bana. En 2016, nous avons lancé la phase de sensibilisation. Ce jour, 18 Octobre 2019, nous lançons la phase de mobilisation. Il nous reste, selon l’optique de Kapet, à réaliser la phase de recrutement, la phase de formation et la phase de promotion. Le Génie culturel Manjak est en train de sortir de son long engourdissement, de déplier doucement, mais sûrement, ses ailes, pour reprendre son essor. C'est-à-dire de se réveiller, de rester éveillé et de veiller sur ce pourquoi il s'était réveillé : écrire lui-même, sa propre histoire ! Il s’agit désormais pour nous, de surveiller, en permanence, l'évolution générale de l'humanité, pour renforcer, également, la santé culturelle et continuer à prolonger la vie historique du Peuple Manjak. Je Vous remercie ! »

2016 A DAKAR PLATEAU

PREMIERE CONFERENCE HISTORIQUE MANJAK , LE 22 OCTOBRE 2016, AU CENTRE CULTUREL DANIEL BROTTIER - 4 RUE SANDINIERI, SUR LE THEME :

« Comprendre, écrire et enseigner l’histoire du Peuple Manjak »

 

Le Président Seckou Ndiaye en échange avec la Salle

Les femmes

Les femmes

Les jeunes

Les jeunes

Les Notables

Les notables

TEMPS FORTS DE L’EXPOSE DE SECKOU NDIAYE, PRESIDENT DE BAKHONNE

« Comprendre, écrire et enseigner l’histoire du Peuple Manjak » - c’est, pour aller dans la même direction que Jose Kusugak dans l’ouvrage d’Annick Cojean, intitulé Cap au Grand Nord, P 22 et suite, Seuil, en donnant plus ou moins au propos, la fin qui répond le mieux à nos inquiétudes - c’est chercher à savoir ce que nous avons reçu en héritage, ce que nous devons ajouter à cet héritage, comment positionner, valider, dépasser et essayer de rendre le tout invulnérable aux préjugés et aux soupçons ; apprendre à accorder une grande attention et une véritable fascination aux anciens, parce qu’ils sont ce que nous avons de précieux : nos souvenirs, nos racines, nos esprits, nos âmes, nos connaissances, nos connexions ; apprendre à nous faire raconter et à raconter avec passion, ferveur et fierté, la vie, la tradition et la force de la famille Manjak, élément de l’éternité ; apprendre à observer les anciens et à croire à leurs enseignements, parce que l’avenir a besoin des racines, parce les anciens doivent être à nos côtés, parce qu’ils connaissent la voie à suivre ; instituer la conférence des anciens pour qu’ils viennent chaque année, raconter à la jeunesse en besoin de connexion, leurs souvenirs sur la vision manjak du monde, sa logique sociale, ses institutions, sa structure sociale, ses mécanismes de fonctionnement et sa dynamique interne.»

2013 A L’ESPLANADE DE LA MAIRIE DES PA

PREMIERE JOURNEE MONDIALE MANJAK DE LANCEMENT DU PROJET DE SUIVI HISTORIQUE SOUS LE THEME :
« Ecrire, sous la plume collective, l’histoire du Peuple Manjak »

 

Journée mondiale Manjak

Correa counda band

Les participants
Point de presse
Les participants

TEMPS FORTS DU DISCOURS EXPLICATIF DE SECKOU NDIAYE, PRESIDENT DE BAKHONNE

« Selon l’hypothèse Manjak de départ, « Dieu existe, mais il ne nous a pas dit qui nous sommes ? D’où nous venons ? Comment en sommes arrivés là et pourquoi ? Où allons-nous et pourquoi ? Comment allons-nous y arriver et qu’y deviendrons-nous ? Et il n’a pas édicté des lois qui régiraient la Société. Il se serait même caché après avoir créé le Monde, pour ne pas entendre les lamentions des hommes. Les hommes doivent donc se prendre en charge eux-mêmes ». En se prenant en charge, les hommes laissent des traces. L’émérite Professeur Kapet de Bana avait donc raison en affirmant que « L’Histoire est la science des traces, les traces des événements, des hommes et des faits ». Notre plan de recherche se trouvant ainsi tracé, si chacun de nous commence d’abord ses recherches au sein de sa propre Maison paternelle (Blaï), puis au niveau de son propre Clan (Mets), et ensuite dans sa propre Tribu (Pëbuka), nous finirons par nous rencontrer, et l’Histoire de notre Ethnie (Manjaku) sera connue de façon exhaustive. C’est ce que nous appelons : «Ecrire, sous la plume collective, l’histoire du peuple Manjak. »