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PROJET D’ASSISE ACADEMIQUE POUR LE PEUPLE MANJAK

CONTEXTE

En ce début du 3° millénaire, la tyrannie du court terme marque aussi bien les finances que les relations personnelles. Ici n’est plus, tout est maintenant et nous voulons tout et tout de suite. Avec la révolution industrielle du 19° Siècle, le village devient la ville, le paysan villageois le prolétaire urbain. Avec la révolution informatique du 21° Siècle, aux capitale régionales et nationales viennent se substituer une sorte de Capitale transnationale, Capitale des Capitales dont le centre est, selon le mot de Blaise Pascal, partout, la circonférence nulle part, leurs périphéries locales, à la Grand banlieue monde. Conséquences : plus la ville s’accroît et devient démesurée, plus la famille se dissout. « Or une Cité est construite pour produire la vie, et une fois construite, c’est cette vie qui permet d’être heureux dans la Cité politiquement organisée ».
La Mondialisation se voulait être la réponse idéale, elle a conduit davantage à l’abandon des campagnes, à la désertification des continents pauvres, au nouvel exode des populations démunies, à la recherche d’une survie précaire, que nous retrouvons dans des pirogues en direction des rivages européens d’Espagne, dans les rues et les parkings, de New York ou d’ailleurs. La révolution informatique, en faisant en sorte que le nomade soit de plus en plus nulle part chez lui, le sédentaire partout chez lui, permet à celui reste de se développer de plus en plus, à celui qui part de s’appauvrir de plus en plus d’autant. En pouvant faire venir l’information à nous et lieu d’être obligé d’aller vers elle pour se développer, plus personne n’a le droit de nous plaindre. A chacun, il lui suffit de s’appuyer sur son génie propre, pour organiser son leadership.