PROJET D’ASSISE ACADEMIQUE POUR LE PEUPLE MANJAK
En ce début du 3° millénaire, la tyrannie du court terme marque aussi bien les finances que les relations personnelles. Ici n’est plus, tout est maintenant et nous voulons tout et tout de suite. Avec la révolution industrielle du 19° Siècle, le village devient la ville, le paysan villageois le prolétaire urbain. Avec la révolution informatique du 21° Siècle, aux capitale régionales et nationales viennent se substituer une sorte de Capitale transnationale, Capitale des Capitales dont le centre est, selon le mot de Blaise Pascal, partout, la circonférence nulle part, leurs périphéries locales, à la Grand banlieue monde. Conséquences : plus la ville s’accroît et devient démesurée, plus la famille se dissout. « Or une Cité est construite pour produire la vie, et une fois construite, c’est cette vie qui permet d’être heureux dans la Cité politiquement organisée ».
La Mondialisation se voulait être la réponse idéale, elle a conduit davantage à l’abandon des campagnes, à la désertification des continents pauvres, au nouvel exode des populations démunies, à la recherche d’une survie précaire, que nous retrouvons dans des pirogues en direction des rivages européens d’Espagne, dans les rues et les parkings, de New York ou d’ailleurs. La révolution informatique, en faisant en sorte que le nomade soit de plus en plus nulle part chez lui, le sédentaire partout chez lui, permet à celui reste de se développer de plus en plus, à celui qui part de s’appauvrir de plus en plus d’autant. En pouvant faire venir l’information à nous et lieu d’être obligé d’aller vers elle pour se développer, plus personne n’a le droit de nous plaindre. A chacun, il lui suffit de s’appuyer sur son génie propre, pour organiser son leadership.
L’information, c’est la connaissance brute, la connaissance, l’information structurée, le savoir étant la capacité à faire de la connaissance, un outil de vie. Etudier se résume par conséquent en art d’apprendre à structurer l’information et en faire un outil de vie sous quatre formes : le savoir, le savoir-faire, le faire savoir et le savoir-faire faire. Ces quatre forment le système de développement humain.
Aujourd’hui, le monde est arrivé à un tel niveau de connaissance que les études deviennent de plus en plus longues en termes de durée nécessaire pour transférer la connaissance en savoir d’une part, et, d’autre part, le caractère indispensable du savoir pour survivre fait que la population des étudiants ou apprenants s’élargit de plus en plus avec la venue des adultes avec leurs besoins de renouveler leurs connaissances en matières scolaire, académiques ou professionnelles durant la vie active.
La tendance de l’évolution de nos sociétés vers un état d’activité en temps réel, dans lequel l’information conduit les décisions et les actions à l’instant où elle est créée et mise à jour, oblige de plus en les travailleurs à renouveler régulièrement leurs capacités professionnelles, donc à étudier de nouvelles matières et de nouveaux savoirs faire tout au long de la vie. Dès lors, les études scolaires et poste scolaires deviennent de plus en plus spécifiques et les cycles de valence des programmes de plus en plus courts à travers tous les domaines d’activité.
[1] Paul Virillo, Acte du Colloque Emmaüs IAC, 2000
[1] Cours de citoyenneté 2002, Ueve
Il s’ensuit que les individus, de par le monde, sont de plus en plus individuellement responsables de leur propre éducation et de leur propre formation, non seulement au point de vue économique, mais aussi décisionnaire.
Les modèles économiques de l’enseignement traditionnel qui privilégiaient une connaissance générale au début et ensuite une connaissance spécialisée, se modifient sous les pressions économiques et sociales (besoin d’accéder à un emploi très tôt dans la vie) évoluent vers un modèle de société où l’individu privilégie la formation professionnelle avant la formation culturelle, quitte à compléter celle-ci au cours de sa vie et selon ses choix culturels individuels.
Tous les constats énumérés ci-dessus rendent nécessaire la reformulation des méthodes de distribution et de livraison des connaissances aux élèves de tout âge, de toute condition sociale, où qu’ils soient dans le monde, nous autorise, nous aussi, à tenter notre chance dans la réflexion et la conception et l’animation de nos souvenirs et nos rêves : adresser à chaque individu et offrir à chaque personne, une éducation ajustée à ses capacités d’acquisition, de disponibilité dans le temps et l’espace, avec peu de restriction dues à sa place de résidence ou de travail.
Nous commencerons simplement comme Harvard, nous suivrons la simplicité de la nature et l’exemple d’Albert Einstein. Harvard a commencé avec une petite localité aménagée en un coin bibliothèque, une salle de conférence, neuf étudiants et un Professeur. Aujourd’hui c’est une machine à fabriquer des éminences grises, des chefs d’Etat et des Prix Nobel. La nature, malgré toute son élégance, emploie des mécanismes de fonctionnement très simples . Albert Einstein était l’étudiant de son cerveau à l’école du monde.
L’information, c’est la connaissance brute, la connaissance, l’information structurée, le savoir étant la capacité à faire de la connaissance, un outil de vie. Etudier se résume par conséquent en art d’apprendre à structurer l’information et en faire un outil de vie sous quatre formes : le savoir, le savoir-faire, le faire savoir et le savoir-faire faire. Ces quatre forment le système de développement humain.
Aujourd’hui, le monde est arrivé à un tel niveau de connaissance que les études deviennent de plus en plus longues en termes de durée nécessaire pour transférer la connaissance en savoir d’une part, et, d’autre part, le caractère indispensable du savoir pour survivre fait que la population des étudiants ou apprenants s’élargit de plus en plus avec la venue des adultes avec leurs besoins de renouveler leurs connaissances en matières scolaire, académiques ou professionnelles durant la vie active.
La tendance de l’évolution de nos sociétés vers un état d’activité en temps réel, dans lequel l’information conduit les décisions et les actions à l’instant où elle est créée et mise à jour, oblige de plus en les travailleurs à renouveler régulièrement leurs capacités professionnelles, donc à étudier de nouvelles matières et de nouveaux savoirs faire tout au long de la vie. Dès lors, les études scolaires et poste scolaires deviennent de plus en plus spécifiques et les cycles de valence des programmes de plus en plus courts à travers tous les domaines d’activité.
[1] Paul Virillo, Acte du Colloque Emmaüs IAC, 2000
[1] Cours de citoyenneté 2002, Ueve
Notre but est de combattre la misère intellectuelle, organisationnelle et matérielle de notre Peuple
Nous commencerons simplement comme Harvard, nous suivrons la simplicité de la nature et l’exemple d’Albert Einstein. Harvard a commencé avec une petite localité aménagée en un coin bibliothèque, une salle de conférence, neuf étudiants et un Professeur. Aujourd’hui c’est une machine à fabriquer des éminences grises, des chefs d’Etat et des Prix Nobel. La nature, malgré toute son élégance, emploie des mécanismes de fonctionnement très simples . Albert Einstein était l’étudiant de son cerveau à l’école du monde.
[1] Bruce Lipton, Biologie des croyance,s P 4, Ariane
Notre Objectif spécifique est de permettre aux élèves qui, à la sortie du Collège ou du Lycée, parce qu’ils ne peuvent pas ou ne veulent pas aller à l’Université, d’accéder, s’ils le désirent, dans une voie professionnelle, le plus rapidement possible (6 mois), la voie des connaissances les plus utiles pour lui. Ou aux étudiants qui ont terminé leurs études universitaires, de compléter ou consolider leurs études avec une formation pratique proposée par le Système « Bakhonne» .
L’Assise académique que nous voulons est et sera « un lieu de magnification de l’homme (nyaan) , d’exaltation du peuple, d’appel aux audaces et aux rêves pour répondre aux gémissements des paysans, aux révoltes de la jeunesse, et aux inquiétudes des vieux », en vue de combattre en permanence la misère intellectuelle, organisationnelle et matérielle Manjaks. Elle passera, dans sa montée en régime, d’une petite localité à l’exemple de Harvard, à un complexe universitaire qui ambitionnera de devenir un des Sites universitaires les plus puissante, et prestigieuses de l’Afrique, voir du Monde, la rigueur Manjak l’exige. !
[1] Bakhonne : veut dire excellence, mais aussi lieu ou sont exposés les mystères de l’œuvre d’divine
[1] Nyaan vient de l’expression « na yaan », qui veut dire celui qui a le pouvoir de multiplier donner de la valeur aux choses